Erika Guyot

Présentation, objectifs et résultats attendus

Présentation

La chirurgie bariatrique peut entrainer des modifications des préférences alimentaires qui pourraient contribuer à l’efficacité de la perte de poids mais également aux risques nutritionnels post-opératoires, notamment au travers d’un apport protidique insuffisant. Notre hypothèse est que le Bypass gastrique induirait des changements de préférences alimentaires plus important comparativement à la Sleeve gastrectomie.

Contexte

Notre objectif est d’étudier l’association entre les changements de préférences alimentaires post-chirurgie bariatrique et la technique chirurgicale (Sleeve gastreactomie et Bypass gastrique).
Nous conduirons une étude clinique sur 100 patients au Centre Intégré Obésité des HCL et, en parallèle, une étude ancillaire en contexte réelle sur un sous-échantillon de 50 patients au restaurant expérimental de l’Institut Paul Bocuse. Nous mesurerons à 3, 6, 12 et 24 mois post-chirurgie les préférences alimentaires à l’aide de la tâche cognitive informatisée du Leeds Food Preference Questionnaire (LFPQ), d’un journal alimentaire et d’un buffet ad libitum. Des modèles linéaires généralisés ajustés sur les facteurs confondants que nous mettrons en évidence seront utilisés pour déterminer les associations avec un risque alpha fixé à 5%.

Approche

Notre approche est originale par le caractère multimodal de l’évaluation des préférences alimentaires et novatrice car elle permettra de comparer les deux types de chirurgie bariatrique les plus utilisées. Ces connaissances pourraient contribuer à l’amélioration des recommandations nutritionnelles post opératoire et à faciliter l’acceptabilité des aliments protidiques pour limiter le risque de dénutrition et favoriser le maintien de la perte de poids post-opératoire.

Objectif

L’objectif principal de notre étude est d’étudier l’association entre les changements de préférences alimentaires et les techniques de chirurgie bariatrique (Sleeve gastrectomie et Bypass gastrique), sur les 2 premières années post opératoire, à l’aide d’une approche multimodale (tâche cognitive, journal alimentaire et buffet ad-libitum).

Bilan

Au travers de notre étude, nous espérons montrer une association entre le changement de préférences alimentaires et la technique chirurgicale utilisée ainsi qu’une association entre les changements de préférences alimentaires et les altérations de goût et d’odorat.
Nous espérons, au travers de ce projet, contribuer à limiter le risque nutritionnel post-opératoire et favoriser le succès de la chirurgie bariatrique.