Marion Guillou et Gérard Matheron

Prix Trémolières 2012

9 milliards d’hommes à nourrir - 2011 Un défi pour demain

Le projet

  • Auteurs : Marion Guillou et Gérard Matheron
  • Centre de recherche : Inra et Cirad
  • Thème : Sociologie, pratiques alimentaires
  • Type de document : Ouvrage paru chez François Editeur

Le prix a été remis lors de la conférence Benjamin Delessert du 11 octobre 2013 dont le dossier participant est disponible ci-dessous.

Descriptif

Résumé

Le comité scientifique a décerné le prix Jean Trémolières 2018 à Marion Guillou et Gérard Matheron pour leur ouvrage :
 
 » 9 milliards d’hommes à nourrir – 2011 Un défi pour demain  »
 
Ecrit par : Marion Guillou et Gérard Matheron

Allons-nous vers une crise alimentaire mondiale majeure ? Après plusieurs décennies d’insouciance, nos opinions publiques découvrent peu à peu l’ampleur du défi. Plus encore, pour nourrir convenablement neuf milliards au moins d’êtres humains en 2050, il faudra produire en quantité croissante une nourriture répondant à des normes de qualité exigeantes. Il faudra y parvenir en respectant mieux l’environnement.
 
Il faudra en outre tenir compte qu’une partie des terres sera utilisée pour la production d’énergie et de biens industriels, ou le stockage de carbone et la protection de la biodiversité. Cela supposera d’innover, de réduire les pertes et les gaspillages, de diminuer les consommations alimentaires excessives et déséquilibrées et simultanément, de sortir de la pauvreté le milliard d’êtres humains qui souffrent aujourd’hui de la faim.

A ces immenses questions, aux scénarios envisageables pour leur apporter au niveau planétaire des réponses adaptées, des chercheurs du monde entier consacrent leur vie. Dans cet ouvrage, les responsables des deux principaux instituts agronomiques français, l’Inra et le Cirad, portent ces réflexions à la connaissance du grand public, en termes limpides.
 
Le lecteur y trouvera d’innombrables informations, des éclairages saisissants et des propositions inattendues. Il est possible d’éviter un cataclysme, mais cela nécessitera de profonds changements, notamment dans nos habitudes de consommation et de production ici en Europe.