Karine SPIEGEL

PPR 2014

Effets d’une extension de sommeil sur la prise alimentaire et le métabolisme glucidique chez le jeune adulte obèse dormant habituellement peu : une étude randomisée en plan croisé

Projet de recherche

  • Auteur : Karine SPIEGEL
  • Centre de recherche : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
  • Thème : Obésité / Diabète

Présentation, objectifs et résultats attendus

Présentation

Un faisceau de données expérimentales et épidémiologiques indique qu’un sommeil court constitue un facteur de risque d’obésité et de diabète. Aucune étude n’a, à ce jour, tenté d’intervenir sur la durée du sommeil pour améliorer la santé métabolique des sujets obèses ou diabétiques.

Objectif

Ce travail vise à déterminer les effets bénéfiques d’une augmentation du temps passé au lit chez des jeunes obèses dormant habituellement peu, sur la durée et la qualité du sommeil et sur les marqueurs subjectifs, comportementaux et physiologiques de l’obésité et de ses comorbidités.

Étapes

La phase expérimentale de l’étude est achevée. Quinze sujets ont été étudiés. Les analyses sont en cours. A ce stade, on dispose des résultats du sommeil et du comportement alimentaire pour 13 sujets (2 femmes), des résultats de certaines hormones impliquées dans
la régulation de l’appétit et des résultats du métabolisme glucidique pour 10 sujets (2 femmes). L’équipe poursuit les dosages des variables sanguines, salivaires et urinaires en fonction des financements disponibles. Dans ce cadre, le financement par l’Institut Benjamin Delessert permettra la finalisation de cette étude et sa valorisation.

Études

Au vu des résultats prometteurs de cette étude, il est à présent nécessaire de mener des études à plus grande échelle se focalisant sur des output cliniques majeurs, comme le poids et la masse grasse dans l’obésité ou le contrôle glycémique dans le diabète. Dans ce cadre, ce projet s’intéresse à deux pathologies : l’obésité et le diabète de type 1. L’étude portera également sur des populations pédiatriques avec la conviction que plus tôt on instaurera les stratégies comportementales visant à améliorer la santé métabolique d’un individu, meilleurs en seront les bénéfices.

Bilan

La durée du sommeil étant un comportement social modifiable, ces études pourraient permettre de proposer des alternatives non-médicamenteuses peu coûteuses pour la prévention et le traitement de l’obésité et du diabète.